• Le 6 juin 2013, un article de presse publié par le Guardian et rédigé par Glenn Greenwald va révéler au monde l’une des plus grandes affaires d’espionnage que l’histoire ai connue.

     

     

    Publication le 6 juin 2013 du journal the Guardian, The whistlblower

    Prism, un programme de surveillance de la NSA (National security agency ou l’équivalent des services de renseignements généraux pour la France), lancé en 2007, permet à l’agence étasunienne d’accéder aux serveurs de géants d’internet comme Facebook, Microsoft, Yahoo, Youtube, Skype, etc; mais aussi d’accéder aux conversations téléphoniques sur des lignes privées partout dans le monde.

    Siège de la NSA dans le Maryland, USA

     

     

     

     

    Personne n’est épargné. Les citoyens du monde entier, les responsables de l’Union européenne à Washington, à l’ONU et Bruxelles sont espionnés, ce qui provoque une rupture de confiance internationale des pays victime du programme américain  Prism.

     

    Même les entreprises: Selon une récente étude publiée par The cloud security alliance, plus de la moitié des entreprises non-étasunienne se déclarent réticentes de travailler avec les fournisseurs de service cloud américains, et 10% d’entre elles ont déjà annulé leur contrats existants. 

     

    Derrière cette affaire de surveillance téléphonique et numérique se cache un jeune homme du nom d’Edward (Joseph) Snowden. Ancien employé de la CIA et de la NSA, c’est lui qui a divulgué ces informations au magazine Guardian concernant plusieurs programmes de surveillances américains et britanniques. Pour justifier son geste, celui que l'on surnomme désormais "the whistleblower" a indiqué qu’il ne peut « laisser en son âme et conscience, le gouvernement américain détruire la vie privée, la liberté d'Internet et les libertés essentielles des gens du monde entier avec ce système énorme de surveillance qu'il est en train de bâtir secrètement ».

    En divulguant ces informations, il a pris des risques colossaux puisqu’il est accusé dès le 22 juin par le département américain de la Justice de vol, d’espionnage et d’utilisation illégale de biens gouvernementaux. Il sait que le gouvernement des Etats Unis cherchent à le retrouver pour mettre un terme à la fuite d'informations ultra confidentielles, et qu’il mettront tout ce qui est en leur pouvoir pour arriver à leur fin. En effet les agissement de Snowden ont engendré une véritable crise diplomatique contre les Etats-Unis, même si ces derniers justifient leurs programmes de surveillances par la lutte antiterroriste.  Notre informaticien décide pour échapper aux services secrets du gouvernement des USA de s’exiler en juin 2013 à Hong Kong puis à Moscou où il obtient l’asile temporaire le 31 juillet 2013.

     

    Pendant 7 mois, après une fuite de 1,7 million de documents dont 31 000 ultra confidentiels de la NSA selon un reportage de la chaine américaine CBS, l’ex-consultant de la NSA a vue son image évoluer de manière critique à travers le monde. Perçu au départ d’avantage comme un traitre, il est désormais majoritairement reconnu comme un héros par l’opinion internationale. En effet, il a réussi à changer les normes de la surveillance publique. On a pu le constater notamment à travers les interventions récentes de Brack Obama qui visaient à  rassurer les différents pays espionnés que le contrôle du gouvernement sur la NSA est désormais accru. 





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